DES ACTIONS DE SENSIBILISATION PUBLIQUE POUR CONTRER LA STIGMATISATION

La schizophrénie et la psychose nous concernent tous de près ou de loin! 1 % des Canadiens sont atteints de schizophrénie et environ 3 % vivront un épisode psychotique au cours de leur vie. Avec un traitement et un soutien adéquats, les personnes atteintes peuvent mener une vie active et satisfaisante.

La stigmatisation à l’égard des personnes vivant avec un problème de santé mentale entraîne des effets dévastateurs. La peur d’être stigmatisé des personnes atteintes de schizophrénie peut être un obstacle à la consultation clinique et peut ainsi les priver de soutien et de traitement adéquat. Le jugement des autres, les isolent de la société, nuisant à leur rétablissement. Une meilleure connaissance de la maladie de la part du public peut aider à contrer la stigmatisation. Dans ce contexte, il est important de valoriser les savoirs sur la stigmatisation et les discriminations, de faire connaître et de promouvoir les actions concrètes de lutte contre celles-ci.

Il est donc primordial que les préjugés véhiculés dans la société soient abolis et que les attitudes d’inclusion soient renforcées.

Journée nationale de sensibilisation à la schizophrénie et à la psychose

Chaque année, le 24 mai, toutes les Sociétés de la schizophrénie du Canada s’unissent pour souligner la Journée nationale de sensibilisation à la schizophrénie et à la psychose (JNSSP). Pour l’occasion, la couleur mauve est de mise, car elle rappelle l’iris, le symbole de la schizophrénie.

Dans le cadre de cette journée, la SQS organise des activités de sensibilisation publique, telles que l'organisation d'une conférence spéciale, la tenue d'un kiosque d'informations dans un lieu public, la présentation d'un documentaire sur la schizophrénie suivie d'un panel de discussion, la présentation de témoignages dans les écoles, etc. 

Témoignages

Le témoignage est une stratégie des plus efficace pour sensibiliser la population aux problématiques reliées à la schizophrénie et ainsi contrer la stigmatisation.

VISIONNEZ NOS VIDÉOS DE SENSIBILISATION ET PARTAGEZ-LES SUR VOS RÉSEAUX!

INTÉRESSÉ À TÉMOIGNER?

La SQS est en constante recherche de personnes intéressées à témoigner lors de différentes activités de sensibilisation (présentation devant un auditoire, article de journal, clip radio ou interview télévisuelle - selon l'intérêt). Si vous avez envie de partager votre expérience de vie, communiquez avec nous par courriel et nous vous ferons parvenir un questionnaire pour mieux vous connaître. Votre implication peut faire toute la différence!

Mythes et préjugés

Les mythes et les préjugés sont à la source de la stigmatisation et de l'exclusion. En voici quelques-uns.

HABITUELLEMENT, LES PERSONNES ATTEINTES DE SCHIZOPHRÉNIE SONT VIOLENTES.

La prévalence de comportements violents chez les personnes atteintes de schizophrénie est inférieure à la moyenne de la population générale et, quand cela survient, on associe souvent ceux-ci à des abus de drogue ou d’alcool et/ou à une interruption des traitements. La dangerosité envers soi-même est davantage l’élément préoccupant puisque 50 % des personnes atteintes ont des idées suicidaires, 10 % à 30 % font des tentatives et 5 % en meurent.

LES PERSONNES ATTEINTES DE SCHIZOPHRÉNIE SONT MOINS INTELLIGENTES.

Il n’y a pas de différence quant au quotient intellectuel des personnes atteintes de schizophrénie et la population en général; la schizophrénie peut toucher n’importe qui, indépendamment de son intelligence, de sa classe sociale ou de son revenu.

LES PERSONNES ATTEINTES DE SCHIZOPHRÉNIE SONT DÉPENDANTES AUX MÉDICAMENTS.

On prescrit des antipsychotiques aux personnes atteintes de schizophrénie, ce qui permet de rétablir l’équilibre biochimique du cerveau. Cette médication ne créant pas de dépendance, la personne atteinte doit néanmoins être fidèle à son traitement, car il est essentiel au rétablissement. Certains effets secondaires éventuels tels que la fatigue, les tremblements ou les problèmes métaboliques doivent être discutés avec le médecin traitant plutôt que de conduire à une interruption du traitement, laquelle comporte des risques très élevés de rechute.

LES PERSONNES ATTEINTES DE SCHIZOPHRÉNIE NE FONT RIEN POUR S’EN SORTIR.

La schizophrénie est une maladie et non une faiblesse de caractère. Même si les traitements sont essentiels, les personnes atteintes sont appelées à une contribution majeure pour ce qui est de leur rétablissement ou de l’amélioration de leur état. Cependant, elles se sentent parfois découragées, sinon abattues, quand elles se heurtent à des portes closes en raison de l’indifférence, de la peur ou, carrément, du rejet.

LES PERSONNES ATTEINTES DE SCHIZOPHRÉNIE SONT DE MAUVAIS EMPLOYÉS.

Longtemps on a cru que les personnes atteintes de schizophrénie ne pouvaient pas travailler et encore moins conserver un emploi à long terme. Pourtant, des données scientifiques montrent que le diagnostic n’est pas une variable significative permettant de prédire ce qu’il en est de l’insertion et du maintien en emploi.

Travailler est une source de fierté et de valorisation pour les personnes atteintes de schizophrénie, aussi se montrent-elles souvent des employées fiables, motivées et compétentes. Si certaines tendent à rester en retrait, il ne s’agit pas de mauvaise volonté, mais plutôt d’un malaise et d’un manque de confiance en leurs capacités. 

LES PERSONNES ATTEINTES DE SCHIZOPHRÉNIE SONT PARESSEUSES.

Ce qu’on attribue souvent à la paresse est en fait un des symptômes négatifs de la maladie entraînant une baisse de la motivation, par exemple, difficulté à terminer une tâche ou à planifier à long terme. La schizophrénie est un trouble médical qui affecte le cerveau. Le cerveau doit se rétablir comme tout autre organe malade.

 

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